D’un côté, je mesure la chance insigne et ineffable que nous avons,
Perdus sur une particule de poussière
Perdue sur un grain de sable
Perdu au milieu d’une plage immense
Perdue au bord d’un océan sans fin,
D’héberger,
Le temps d’un éclair au cours de mille existences,
La vie et la conscience,
Kaléidoscope merveilleux et miroir sans tain
Qui permettent à la création de se voir et d’être fière d’elle-même.
De l’autre, je réalise la terrible inanité,
La tristesse et le gâchis infini
Des conflits, des soucis et des ambitions humaines,
Aveugles à ce fragile miroir fugacement tendu.
And I think to myself
What a wonderful but useless world
Air connu.