De même que le nombre de roses dans un bouquet conditionne la nature du message qu’il transmet, le nombre et la disposition des aiguilles que je pose sur mes patients exprime quelque chose qui va au-delà de l’action de chacune d’entre elles.
Il est quatre heures du matin. Le sommeil m’a quitté. À moins que ce ne soit le contraire. Je tourne les yeux vers la fenêtre. La lune est là, qui m’observe.
Lorsque j’observe le monde à travers mes lunettes, je le vois parfaitement net, précis, contrasté, fouillé, ce qui aurait tendance à me rendre à mon tour analytique et pointilleux.
Certains, le temps d’un tonneau en voiture, revoient tout leur passé défiler. Est-il possible que d’autres, le temps d’un galop de cheval, voient leur avenir se dessiner ?
Big Bangs sortis du cœur de la noirceur sidérale et suivis d’explosions d’étoiles multicolores, les feux d’artifices me font à chaque fois l’effet d’une célébration de notre univers en expansion.
À chaque aube d’une année nouvelle vient le temps des vœux, autrement dit des mantras, des charmes et des sorts, qui révèle qu’en chaque homme est un croyant qui sommeille.